Godzilla par Nicolas Deneschau & Thomas Giorgetti
Saison
1
Épisode
#77
Durée
2 h 7 min
Le podcast
Du Japon des années 50 au MonsterVerse de la Warner Bros.
En 1954, les réalisateurs japonais Ishirō Honda et Eiji Tsuburaya ne se doutent pas qu’ils imaginent avec Godzilla un nouveau symbole de la pop culture.
Au début, le roi des monstres incarne la peur du pays du Soleil-Levant face à l’apocalypse nucléaire post-deuxième guerre mondiale. Au fur et à mesure de ses nombreuses suites entre 1955 à 2004, l’icône Kaijū connaît plusieurs existences sous les ères Shōwa, Heisei, et Millenium.
Le lézard géant devient un défenseur de l’atome ami des humains, un partenaire cinématographique de King Kong, mais aussi une figure internationale grâce aux récentes productions américaines.
Délaissée depuis quelques années au Japon, la bête des studios Tōhō ainsi que tous ses comparses (King Ghidorah, Mothra, Rodan) se sont exportés avec succès aux États-Unis pour entrer dans l’arène d’Hollywood.
Alors que la franchise n’a jamais été aussi populaire, la qualité des films américains s’est progressivement étiolée en raison d’une faible direction artistique générale. Heureusement, Godzilla possède cette capacité de se réinventer à travers les époques.
L’essai
L'Apocalypse selon Godzilla : le Japon et ses monstres de Nicolas Deneschau & Thomas Giorgetti
La première vision de Godzilla en 1954, réalisé par Ishirō Honda et Eiji Tsuburaya, s’avère souvent déroutante. Bien loin de l’image pop qu’il véhicule aujourd’hui, le roi des monstres incarnait, à ses débuts, la somme de toutes les peurs du Japon.
La série est l’une des licences les plus prolifiques de l’histoire du cinéma. De 1954 à nos jours, chaque film a porté les stigmates de son époque, faisant de Godzilla un précieux témoin historique du mal-être de son pays d’adoption.
De symbole apocalyptique à icône pop destinée aux plus jeunes, le monstre a évolué au fil des tendances, s’aventurant dans divers genres cinématographiques, tout en gardant son sous-texte éminemment politique et social.
Nicolas Deneschau et Thomas Giorgetti décortiquent cette franchise qui s’est réinventée à de nombreuses reprises. Cet ouvrage analytique, qui s’intéresse autant aux coulisses des longs-métrages qu’aux thématiques sociétales liées à l’histoire du Japon, ravira les néophytes comme les fans les plus exigeants.
Les invités
Nicolas Deneschau
Bercé par la littérature, le cinéma fantastique et les voyages, Nicolas Deneschau participe à plusieurs sites web spécialisés et il a écrit divers essais dans les domaines du jeu vidéo et du cinéma.
Thomas Giorgetti
Habitué aux cases de comics et à leurs adaptations cinématographiques qu’il décortique sur Geekzone.fr et le podcast Les Clairvoyants, Thomas voue aussi une grande passion pour les kaijū et plus particulièrement pour celui que l'on nomme « le Roi des Monstres », Godzilla.
Les ouvrages des invités
L'Apocalypse selon Godzilla : le Japon et ses monstres
Third Éditions
29.90 €
Décrypter The Last of Us : que reste-t-il de l'humanité ?
Third Éditions
29.90 €
Les mystères de Monkey Island : À l’abordage des pirates !
Third Éditions
24.90 €
Uncharted : Journal d'un explorateur
Third Éditions
24.90 €