Le Monde sur le Fil, un classique de la science-fiction allemande

Saison

5

Épisode

#236

Durée

46 min

 

Le podcast

Précurseur du genre cyberpunk !

Découvrez Le Monde sur le Fil, un téléfilm allemand de 1973, réalisé par Rainer Werner Fassbinder. Il s’agit d’une adaptation du roman américain Simulacron 3 de Daniel F. Galouye.

Cet épisode a été réalisé dans le cadre du ciné-podcast au cinéma du Club de l’Étoile. Le Monde sur le Fil est disponible en DVD et Blu Ray chez Carlotta. 

 

Le film

Le Monde sur le Fil de Rainer Werner Fassbinder

Après la mort soudaine du professeur Vollmer à l’institut de recherche en cybernétique et futurologie, le docteur Stiller est nommé à la tête du projet Simulacron : un programme de réalité virtuelle, simulateur d’évènements dans un monde composé de 9700 unités identitaires.

Lors d’une soirée, Stiller assiste à la disparition du chef de la sécurité mais, quand il le raconte, personne ne comprend de qui il parle…

 

La bande-annonce

 
 

Les invités

© Lyon 3 Université

© Lyon 3 Université

Mehdi Achouche

Mehdi Achouche est agrégé d’anglais et maître de conférences en civilisation américaine et études culturelles.

En 2011, il a soutenu une thèse intitulée L'Utopisme technologique dans la science-fiction hollywoodienne de 1982-2010 : transhumanisme, posthumanité et le rêve de "l'homme-machine".

Depuis, il travaille sur ces mêmes sujets, s’intéressant de plus près au cinéma et aux séries télévisées ainsi qu’à la convergence entre science-fiction et utopies.

 

© Tristan Grunberg

Tristan Grunberg

Tristan Grunberg est docteur en cinéma et audiovisuel de l’Université Sorbonne Nouvelle. Il y est aussi chargé d’enseignement en histoire et esthétique du cinéma.

Sa thèse, intitulée Hantises. Visages du fantastique dans le cinéma de Rainer Werner Fassbinder, cerne les contours de la généalogie fantasmatique et fantomatique qui nourrit, possède et obsède le cinéma de Rainer Werner Fassbinder.

C’est à l’aide des outils de l’esthétique, de la psychanalyse et de la philosophie, mais aussi de la critique littéraire ou picturale, que se dévoilent les visages du fantastique qu’arbore cette filmographie sous influence, où l’anachronisme le dispute à l’éternel retour.

Lieu du retour du refoulé et de la survivance plastique, le cinéma de Fassbinder s’affirme en dernier recours comme un véritable tombeau, endroit où l’Absent, inscrit à demeure et pour mémoire, peut enfin trouver le repos et mettre un terme à ses errances lugubres.

Ainsi, la hantise, qu’elle soit esthétique ou narrative, plastique ou poïétique, prouve sa capacité à mettre sa puissance, habituellement mortifère, au service de la création artistique.