Mers Mortes par Aurélie Wellenstein

Saison

2

Épisode

#67

Durée

39 min

Le podcast

Un climate fiction surnaturel

Lauréate du Prix Imaginales des Bibliothèques en 2020 pour Mers Mortes, Aurélie Wellenstein vient présenter son roman qui sort aux éditions Pocket.

Alternant les genres de la fantasy, du fantastique et de la science-fiction, l’autrice de young adult évoque à notre micro le genre du climate fiction.

S’intéressant aux effets du changement climatique, le climate fiction est un courant littéraire qui connaît un certain renouveau depuis quelques années. Il est représenté par des grands maîtres de la SF comme J.G. Ballard, John Brunner, Michael Crichton, Jean-Marc Ligny ou encore Kim Stanley Robinson.

Militant pour la protection des animaux, Aurélie Wellenstein alerte face à la pollution des mers. Huit millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année. À ce rythme, on juge qu’il devrait y avoir plus de plastique que de poissons en 2050.

La romancière est persuadée qu’un livre peut changer le monde. Débutant dans un monde post-apocalyptique où les océans ont disparu, Mers Mortes plonge dans le surnaturel en mettant en scènes la guerre entre des exorcistes et des fantômes d’animaux marins revenus hanter les humains.

Le roman

Mers Mortes d’Aurélie Wellenstein

La folie humaine a eu raison des mers et des océans. Retranchés dans des bastions isolés, les hommes doivent maintenant faire face à un nouveau danger : le déferlement de marées fantômes, charriant les cadavres des animaux marins disparus, avides de vengeance.

Requins, dauphins, raies, tortues et autres reviennent par vagues arracher leur âme aux derniers humains. Seuls les exorcistes parviennent encore à les protéger. Oural est de ceux-là.

Un jour, le capitaine Bengale le kidnappe et l’entraîne à bord de son vaisseau fantôme dans une épopée au cœur des mers mortes, voguant de marée en marée pour atteindre son but ultime...

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L’interview

L’invitée

Aurélie Wellenstein

Née en 1980, Aurélie Wellenstein a déjà publié neuf romans avec une prédilection pour la fantasy. Marquée par la lecture de Jack London, notamment Croc-Blanc et L’Appel de la Forêt, ses romans se nourrissent des rapports homme-animal, y compris dans les instincts primaires des premiers.

Le Roi des Fauves a reçu le Prix Halliénales. Le suivant, Les Loups chantants a obtenu le Prix Elbakin. L’année suivante, elle est le Coup de cœur des Imaginales. Depuis, ont paru La Mort du Temps, Le Dieu Oiseau, Mers Mortes (qui a remporté le Prix Imaginales des bibliothécaires), ainsi que Yardam.