Les coulisses de King Kong (1933) avec Thomas Gilbert
Saison
4
Épisode
#178
Durée
55 min
Le podcast
Le singe le plus célèbre du 7eme art
En 1933, les spectateurs découvraient médusés au cinéma un singe géant se hisser du haut de l’Empire State Building, avant d'affronter une horde d'avions. Quatre-vingt-dix ans plus tard, cette séquence symbolisant la lutte entre l’animal et l’homme reste toujours aussi iconique.
Grâce à la réalisation moderne de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, King Kong est depuis un classique qui a connu plusieurs versions (notamment cette de Peter Jackson en 2005).
Entre le tournage en parallèle des Chasses du Conte Zaroff dans les décors du film, les doutes de la société de production RKO, les différentes maquettes du singe, les coulisses de ce classique furent une passionnante aventure cinématographique.
Quelle que soit l’époque, le monstre de Skull Island continue toujours de trouver sa place. Sa récente renaissance avec Godzilla à Hollywood prouve que nous n’avons pas encore terminé avec le roi des singes.
Le film
King Kong 1933 de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack
Figurante sans travail, la blonde Ann Darrow est engagée par le réalisateur Carl Denham afin d’être la vedette de son prochain film. Le Venture, le navire commandé par le capitaine Englehorn et qui comprend toute l'équipe, atteint Skull Island, une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire vénérée par les indigènes, appelée King Kong.
Durant le voyage, Ann tombe amoureuse de John Driscoll, le second du bateau. Une fois débarqués, les explorateurs sont aussitôt repérés par les indigènes et font marche arrière. Mais ces derniers enlèvent Ann, la "femme aux cheveux d'or", et l'attachent pour l'offrir en sacrifice à King Kong.
Au moment où ses compagnons viennent pour la délivrer, un gigantesque singe s’empare de la jeune femme et disparaît avec elle dans la forêt. Denham et ses hommes se lancent alors à la poursuite de King Kong.
La bande-annonce
L’invité
Thomas Gilbert
Journaliste sportif depuis 2002 au quotidien Ouest-France après des études de langues et de journalisme, Thomas Gilbert a développé une véritable passion pour le cinéma depuis les deux chocs successifs en 1995 que furent Seven et Casino.
Après avoir partagé sa passion pour la septième art sur des sites internet personnels, il collabore désormais occasionnellement à des magazines comme L'Ecran fantastique et Score. Afin d'approfondir les thèmes et analyses qu'offre le cinéma, il s'est lancé dans l'écriture de livres.